(EPRAL) 21 rue du Temple 68160 Sainte Marie aux Mines.
Histoire : c'est le plus ancien temple réformé de France ayant servi au culte sans discontinuité puisqu'il a été inauguré le 1er octobre 1634, date rappelée en chiffres romains au-dessus de l'entrée principale. Voir détails page suivante.
Architecture : Le type architectural est celui que l’on qualifie en pays de langue germanique de « Breitsaalkirche », littéralement église de type « salle large », à savoir que l’axe liturgique de la chaire et de la table de communion sont situés sur le côté le plus large d’un rectangle. C’est l’une des formes les plus adaptées à la liturgie réformée. Le temple de Ste Marie aux Mines partage cette caractéristique avec seulement trois autres temples alsaciens, le temple réformé de Sarre-Union de l’architecte sarrois Friedrich-Joachim Stengel (1750) aujourd’hui désaffecté, le temple luthérien de Berg (1770) du même architecte, et l’église luthérienne Sainte Aurélie de Strasbourg (1765). C’est donc aussi le plus ancien modèle de ce type. Elevé à l’origine sans clocher, il est caractérisé par une parfaite symétrie de l’élévation extérieure, trois portails sur la façade principale, séparés par deux fois deux fenêtres à lancettes ogivales, persistance d’une influence gothique jusqu’en plein 17e siècle. Le clocher a été ajouté vers le 18e siècle et rompt la symétrie extérieure d’origine. Ce temple a été inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques en 1984.
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Bibliographie :
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Photos : Pierre KIEFFER (gauche) et Bernard WIDMER (droite), tous droits réservés.