Les Vans : historique du temple


La paroisse de l'église réformée évangélique des Vans a été fondée en association cultuelle depuis le 21 novembre 1906 et constituée conformément aux lois des 17/07/1901 et 29/11/1905 et aux décrets des 16/08/1901 et 16/03/1906. Ses statuts ont été publiés au journal officiel n° 94 du 05/04/1906 page 2 200 et modifiés en dernier lieu conformément aux statuts types pour les associations cultuelles membres de l'Union Nationale, adoptés par le Synode National et Général réuni à La Grand'Combe (Gard) les 15 et 17 mars 1991. C'est la seule Église Réformée Évangélique du département de l'Ardèche. C'est en 1823 que fut bâti le nouveau temple de plan circulaire que nous connaissons aujourd'hui (voir ci-dessous le complément historique). Au moment où l'on fêtait le centenaire de sa construction, l'assemblée était encore nombreuse : une soixantaine de fidèles se rassemblait au culte dominical. Puis les familles se sont disséminées et les protestants ont souffert de l'exode rural. Voilà une cinquantaine d'années que la paroisse des Vans n'a plus de pasteur à demeure. Le dernier en exercice, le pasteur CHARBONNEL était logé au presbytère rue du quai aux Vans. Depuis la desserte a été assurée par des pasteurs d'Alès, de St Ambroix, de Vallon-Pont-d'Arc et maintenant cela fait 10 années que le pasteur de Saint-Jean-de-Maruéjols assure la desserte pour 1/4 de temps.

Selon l'affichette en vitrine sur la face avant du temple.


Complément Historique du temple et de la paroisse des Vans :
L'historique du temple étant étroitement lié à l'historique de la paroisse des Vans, voici un extrait du texte rédigé par Jacques SCHNETZLER intitulé " La paroisse protestante des Vans ".

De 1816 à 1939, la paroisse disposa d'un pasteur permanent. Le premier fut Jean Pascal de 1816 à 1819, remplacé en 1819 et 1820 par Théodore Ricour auquel succéda Eugène Guérin de 1816 à 1853 et qui vit construire le nouveau temple.

Les plans furent approuvés par le préfet de l'Ardèche le 17 mars 1823, l'adjudication eut lieu le 20 mai de la même année et les travaux furent achevés en 1825. L'inauguration se fit le 7 mai 1826, en présence de Henry Colomb, conseiller municipal représentant le préfet et le maire empêchés. Plus élevé que le prévoyait le devis initial, le coût total fut de 13.940 francs, les fidèles donnèrent 10.844 francs, l'État le reste. Ce fut le troisième temple protestant des Vans. A peine le temple est-il bâti qu'on envisage de le reculer de quelques mètres pour élargir la route de Saint-Ambroix. En 1873, le Conseil Municipal est d'accord, mais le Consistoire refuse.

Établi à la rencontre de l'ancienne Nationale 101 et du chemin qui mène sur le plateau des Gras, à Brahic et à Bessèges, l'édifice est en haut de la rue de Terre Morte, naturellement devenue rue du Temple. Le bâtiment modeste est rond, flanqué au sud d'une petite sacristie et ouvrant au nord par un portique que supportent quatre colonnes auquel on accède depuis la rue par de nombreuses marches. Un éclairage axial complète quelques ouvertures latérales. Malheureusement, l'acoustique laisse à désirer. Comme c'est de règle, l'ameublement est très sobre : une chaire, une table de communion, un harmonium et de quoi s'asseoir.

Le temple subit des réparations en 1893 et en 1971-1972. Avec ce troisième temple, et un presbytère qui occupe une maison au Quai, route de Villefort, avec son pasteur, bientôt son école en plus de celle du dimanche, la paroisse protestante des Vans entre dans une nouvelle période d'une histoire qui, vers 1825, est déjà vieille d'un quart de millénaire.

A. RANCHON.


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Textes : aimablement communiqués par Christian Eyraud, tous droits réservés.