Pyrénées Atlantiques 64

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Béarn :

Arthez de Béarn (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Bielle (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Castetner (du pays de Larbaigt en Béarn), Labastide-Villefranche (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Lenbeye (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Maslacq (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Morlaas (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Nay (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Oloron Sainte-Marie (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Orthez, Pardies (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Pau (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Pontacq (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684), Salies de Béarn, Sauveterre de Béarn (condamné par arrêt du Conseil d'État du 4 février 1684)

Histoire :

1668 : les temples passent de 123 à 20 en Béarn.
Janvier 1683 : Rapport de l’intendant Nicolas du Bois Baillet

Propose de supprimer 15 temples sur les 20 conservés en 1668 et de garder 10 ministres du culte.
Estime les protestants à 4.302 familles soit 19.455 personnes (6188 familles soit 27.723 familles estimation catholique)

1 mars 1684 : Installation de l’intendant Nicolas Joseph Foucault au château de Pau.

28 février 1685 : Foucault fait enregistrer l’édit de réduction des temples. Conserve un temple par sénéchaussée soit 5 sur 20 :

Sénéchaussée de Pau, temple à Jurançon
Sénéchaussée de Garlin, temple à Morlàas
Sénéchaussée d’Oloron, temple à Osse en Aspe
Sénéchaussée d’Orthez, temple à Bellocq
Sénéchaussée de Sauveterre, temple à Saint Gladie

(Ces 5 temples ne sont pas choisis au hasard par Foucault. C’est pour mieux les supprimer)

15 temples sont supprimés :
Pau, Morlàas, Nay, Pontacq, Orthez, Sauveterre démoli avant le 18 avril 1685, Salies – bâti en 1623 démolition terminée le 31 mars 1685, Lembeye, Pardies, Arthez, Maslacq, Baigts, Castelnau, La Bastide Villefranche, Oloron – construit en 1640-41 lieu « debay lo casao de Carasonne » démoli vers mars 1685. Les temples doivent êtres démolis et rasés jusqu’aux fondations dans un délai de 1 mois par les Réformés eux-mêmes. Le temple de Pau est conservé et accordé aux catholiques pour en faire une église. Puis voué à la démolition en 1688. A sa place est construit un couvent.

Fermeture des temples « autorisés » : Osse fermé faute de ministre, 22 mars 1685 Jurançon, 9 avril Garlin, 18 avril Bellocq, 21 avril Saint Gladie.

Hastingues dernier temple proche du Béarn. (Dépend du colloque de Sauveterre) fermé le 5 juin 1685.

Sources :

Histoire du Protestantisme en Béarn publié par M L Soulice - L’intendant Foucault et la Révocation 1684 - 1685.- In : Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau 1884/1885 (Série 2 Tome 14)

à compléter

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