Ménerbes : au XVIe siècle


documents souhaités pour compléter

 

84560 Ménerbes.

Historique : de par sa configuration d'éperon fortifié et sa localisation dans une région ou la résistance ne s'est jamais éteinte depuis l'épisode Vaudois, Ménerbes est une place forte idéale pour les protestants. Ceux-ci s'en rendirent maîtres en 1573. En 1577, Henri d'Angoulême, frère bâtard du roi Henri III et nouveau gouverneur de Provence, décide de prendre la ville. 12 000 soldats sont placés face à la ville qui ne résiste qu'avec environ un millier d'hommes. Les Ménerbiens sont prêts à capituler mais, au dernier moment, le Pape de Saint Auban (protestant malgré son nom) va leur prêter main forte. Les catholiques vont perdre l'avantage face à Saint Auban et à ses troupes aguerries. Le Duc d'Angoulême sera même blessé personnellement. Il baissera les bras en 1577. Grimaldi, le recteur du Comtat, reprendra la tête des troupes. Il ne rentrera dans Ménerbes que 14 mois plus tard, le 9 décembre 1578. La ville se rendra dans de bonnes conditions et les soldats protestants se retireront avec les honneurs de la guerre : tambour battant et bannières déployées. Ce fut le siège le plus long de toutes les guerres de religions. Les Ménerbiens conservent encore aujourd'hui les gros boulets en fonte qui bombardèrent le village.


retour à la page des temples du XVIe

retour à la page d'accueil des temples

retour en haut de page

Texte : divers sites Web, tous droits réservés.